Phlébite et embolie pulmonaire

D'où viennent ces maladies et quelles populations sont plus touchées ?

La phlébite apparaît le plus souvent dans des circonstances favorisantes : patients alités ou porteurs d'un plâtre, patients ayant subi certaines opérations (chirurgie orthopédique et pelvienne), cancer, ou encore chez la femme enceinte.

Quels sont les symptômes ?

Les symptômes qui permettent d'évoquer la survenue d'une phlébite sont principalement la survenue d'une douleur brutale du membre inférieur, accompagnée souvent d'un œdème (gonflement) de ce membre.

Les symptômes évoquant l'embolie pulmonaire sont essentiellement la survenue brutale d'un essoufflement et d'une douleur thoracique.

Quels sont les risques de ces maladies ?

Le risque immédiat de la phlébite est la survenue d'une embolie pulmonaire, correspondant à la migration d'un fragment du caillot veineux dans la circulation pulmonaire, ce qui provoque une insuffisance brutale d'oxygénation du sang. Lorsque cette embolie est massive, elle peut entraîner le décès du malade. La phlébite expose également à une complication à long terme, en particulier lorsqu'elle a été insuffisamment traitée. Il s'agit de la maladie post-phlébitique à l’origine d’une souffrance chronique de la peau, pouvant aboutir après quelques années d'évolution, à la constitution d’un ulcère de jambe.

Quels sont les principaux examens ?

Le diagnostic de phlébite repose sur la réalisation d'un écho-doppler des veines dans les meilleurs délais. Le dosage des D dimères n’a de valeur que s’il est négatif pour éliminer une phlébite.  Le diagnostic d'une embolie pulmonaire nécessite des examens plus complexes, (scintigraphie pulmonaire ou scanner pulmonaire).

Qu'est-ce que la phlébite et l'embolie pulmonaire ?

La phlébite appelée thrombose veineuse, correspond à la formation d'un caillot sanguin dans une veine, habituellement des membres inférieurs, veine profonde le plus souvent, parfois dans une veine superficielle (figure 1). L'embolie pulmonaire en est une complication. Elle correspond à la migration d'un fragment de ce caillot dans la circulation pulmonaire (figure 2).